I fought the law - Bobby Fuller Four
Aujourd'hui, j'ai vu le petit père Guic.
Et comme à chaque fois que je le rencontre, je culpabilise de ne pas mettre à jour ce site.
Saligot, va.
Je profite de l'occase pour remédier en vitesse à cette trahison, avec une petite vidéo découverte aujourd'hui même, le genre de clip-miracle que l'on n'ose plus espérer retrouver : "I fought the law", tout le monde connait vu que tout le monde l'a jouée. Les Stray Cats, Springsteen, les Clash, bien sûr qui en livrèrent la version la plus connue, et plein d'autres apprentis rebelles prêts à narguer les lacrymos (Dead Kennedys, Social Distorsion, la Mano aux grandes heures...).
Même Claude François s'y est collé ("J'ai joué et j'ai perdu" dans une version étonnamment grésillante sur les guitares, mais aux paroles vidées de toute aspiration délinquante pour les besoins du grand public).
La liste n'est pas exhaustive - prière de se reporter à celle de Wikipedia pour les plus obscurs, je ne vais tout de même pas vous la recopier pour faire croire que je les connais toutes. Mais de toutes les reprises qui ont été tirées de ce morceau des Crickets (1959), c'est sans conteste l'interprétation du Bobby Fuller Four en 1965 qui remporte la palme.
Les six-coups de caisse claire au moment de dégainer, la voix qui se casse sur "wooh she's the best girl that I have ever had" (j'ai d'ailleurs longtemps cru que Bobby était noir), tout y est. Il ne manquait plus que la vision scopitone avec les applaudissements d'époque pour mettre la touche finale le tableau. Tant d'innocence pour une chanson devenue aujourd'hui un vrai manifeste, ça coupe le souffle.
Cerise sur le gâteau, on trouve une deuxième version du quatuor agrémentée d'excitantes petites hors-la-loi qui jouent du Smith&Wesson. Ah ça avait une autre gueule tout de même.
Les geeks musicaux ne manqueront pas de s'ébahir sur le fait que Bobby Fuller fut retrouvé mort dans sa caisse dans des conditions carrément douteuses, quelques semaines seulement après la sortie du morceau. Contusionné et couvert d'essence, la police conclut... à un suicide. De quoi alimenter bien des paranos, donc.
Et comme à chaque fois que je le rencontre, je culpabilise de ne pas mettre à jour ce site.
Saligot, va.
Je profite de l'occase pour remédier en vitesse à cette trahison, avec une petite vidéo découverte aujourd'hui même, le genre de clip-miracle que l'on n'ose plus espérer retrouver : "I fought the law", tout le monde connait vu que tout le monde l'a jouée. Les Stray Cats, Springsteen, les Clash, bien sûr qui en livrèrent la version la plus connue, et plein d'autres apprentis rebelles prêts à narguer les lacrymos (Dead Kennedys, Social Distorsion, la Mano aux grandes heures...).
Même Claude François s'y est collé ("J'ai joué et j'ai perdu" dans une version étonnamment grésillante sur les guitares, mais aux paroles vidées de toute aspiration délinquante pour les besoins du grand public).
La liste n'est pas exhaustive - prière de se reporter à celle de Wikipedia pour les plus obscurs, je ne vais tout de même pas vous la recopier pour faire croire que je les connais toutes. Mais de toutes les reprises qui ont été tirées de ce morceau des Crickets (1959), c'est sans conteste l'interprétation du Bobby Fuller Four en 1965 qui remporte la palme.
Les six-coups de caisse claire au moment de dégainer, la voix qui se casse sur "wooh she's the best girl that I have ever had" (j'ai d'ailleurs longtemps cru que Bobby était noir), tout y est. Il ne manquait plus que la vision scopitone avec les applaudissements d'époque pour mettre la touche finale le tableau. Tant d'innocence pour une chanson devenue aujourd'hui un vrai manifeste, ça coupe le souffle.
Cerise sur le gâteau, on trouve une deuxième version du quatuor agrémentée d'excitantes petites hors-la-loi qui jouent du Smith&Wesson. Ah ça avait une autre gueule tout de même.
Les geeks musicaux ne manqueront pas de s'ébahir sur le fait que Bobby Fuller fut retrouvé mort dans sa caisse dans des conditions carrément douteuses, quelques semaines seulement après la sortie du morceau. Contusionné et couvert d'essence, la police conclut... à un suicide. De quoi alimenter bien des paranos, donc.